Circonstances centrifuges

Ç Ich wandte mich und sah an alles Unrecht das geschah unter der Sonne È [1]

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0 - Sans autre titre

On dit, on dit et redit indŽfiniment

On pte, on rŽpte la rengaine des abrutis fieffŽs

Au sommet de la pyramide sans base

Avec son gros Ïil tronquŽ

Comme un bifton de 1 buck

A la base comme au sommet - plus de diffŽrence

Sauf pour les rares, les Absents du registre.  

Que ne ferait-on pas pour naitre pas

On dit, on rŽpte, on pte

Pas de contrepteries, aujourdĠhui  

La pataphysique cĠest la logique

Des ŽlŽments de langage, aujourdĠhui

LĠOLIPO est un lollypop dans la bouche

En cul de poule des publicitŽs lullaby

Cul racoleur collŽ sur le net, pourtant

Il nĠy a pas de rapport sexuel

En effet il y a la pornographie

Le regard de la camŽra

Sur ton Con Irne

Histoire de lĠÏil banalisŽ

LĠÏuf dur dans le cul de Simone

En Bataille 

Avec une capote

Un masque chirurgical

Sur le nez dĠEBISU

Moi je porte un masque de Nï

Je glisse cool en surface polie

Revenant de souvenirs de voyage

Espace nŽ du temps

Je vogue mais

 

Mais É mŽmŽ avec   

 

Sa sentence contre toute vŽritŽ vraie

On dit sur tout et rien

Ne sentant pas le trucage

Mais accusant la MATRIX

Pour en jouir É en effets

On dit comme on pte ;

cĠest votre opinion

Et on opine sans couilles, sans pine

Transparence du monstre

Qui ne montre plus rien que le nŽant

Croissant.

Et faute de PAIN on mange des

Croissants de lune briochŽ

Sur fond fondant de Drapeau Noir

Sans espoir : ouf se dit Ç On È

Voici la libertŽ revenue
(entendre des Ç revenus È - quant ˆ moi je vomis, je rends)

On court au Monoprix

On court partout o sĠouvre des shopping MOLE (des taupinires)

SommŽs ˆ consommer

 

(Un gai fourmilier bouffe les fourmis chinant dans le souk du Pre SŽvre.

mme en cauchemars tout conduirait ˆ a ?) 

 

‚a court, en chasse, assommŽs de slogans dŽguisŽs

En : news faking adaptŽes aux aujourdĠhui

De vŽritŽs dernires trouvailles

De savants pas assez fous pour ne pas penser

Aux seules rŽmunŽrations de BIG BANG PHARMA

 

(Et comme il est 18h - mon heure lunatique, je vais boire mon PASTIS H.B –

publicitŽ non payŽe, hŽlas ?)

 

Ha ces savants, ces grands petits bonhommes

De lĠOrganisation Mondaine de lĠAsantŽ

Les gigolos de lĠEuro pisse

Ha quelle merveille !  

Mme les magnanimes abjectes

Les dŽconstructeurs, les nihilistes dĠEtat

LĠintelligentsia France info connexion

Homard ˆ lĠamŽricaine au Coca A.A

Frres Trois Points et r™les MOPSE

Les magnanimes de lĠabjection culbuteurs

Fisteurs en roman photo ... TŽlŽrama et LibŽ

France ... interlopes clean

Et les contre le grand Micron pour sĠassurer la redite

De la Start-Up F/RANCE. On dit oui et non. 

 

(Je retiens ma colre mais je nĠirais pas jusquĠˆ me salir par repentance solidaire pour migrer en populisme. Je nĠai pas ˆ cracher sur vos tombes vous tes incinŽrŽs et pour complaire ˆ vos nŽants il nĠy eut quĠune dŽride dŽrision pour rite, dŽgoulinant de vos enfers pavŽs de paradis de plastique recyclable. Tiens voilˆ la sale trogne de Greta Garbage. Je me torche le cul avec le journal qui la loue, la pute, mais mon cul trouve cela indigne de lui, alors je crache du pain plein de kekette chup bien rouge avec des tripes ˆ la mode des camps sur le masque dĠun pote de chambre et barbouille le newspaper avec ... ha comme je voudrais le faire bouffer ˆ tous ces mesmŽrisŽs numŽrisŽs, ˆ un mtre de moi avec leurs regards torves dŽtournŽs, comme sĠils nĠŽtait pas assez comptant pour les statistiques : plus de 99% dĠabrutis dont, inclus, les supposŽs 1% de gross (vulgaire) fortune ...!)

A.

(F)XV

Un mme chemin cachŽ

A la pointe de lĠHiver

 

Ce Chemin nous conduit

ˆ la source de la lumire

A la Nuit.

Dans la Nuit du : ES GIBT

Le jour, le quotidien

Les habitudes affinent lĠoubli.

Oubli nitreux du repentir

Oubli anŽmique du pardon

quand lĠun ˆ lĠautre.
Concourent, que

SĠajourne lĠŽclair du temps

LĠunique accs ˆ (...).

 

Je mĠŽtonne sans vraiment mĠŽtonner

Un autre temps a commencŽ (XX), dansent

Les limites remŽmorŽes (XXI)

LĠEpŽe de Feu exaltŽe (XVI) au sommet de la montagne

Tancent sans transe

Font Žclater la gangue o le Bleu Cristal

Le Bleu Cristal de la NUIT qui É

SĠŽtait assoupi

 

Alors comme toujours  

Tout semble recommencer

Se divertir

Et progresser.

 

Au nom du virus YHWH [2]

 

NĠest-ce point risible

lorsque sur la montagne invisible

une Colre Froide observent

ses promoteurs ?

 
 

1-  (Souvenirs dĠoutre temps)

Sainte Tignasse de Loyola

Et autres des Villas

Vous tes des perruques

Sur la tte dĠun Ç dieu È barbu et chauve

Sur le mont du mme nom, pelŽ.

Sale perruque de Loyola

Et autres des Villas

Retournez, oui, retournez chez JŽhovah

TŽmoignez avec Allah, lĠacari‰tre lunatique

Allez manger votre poisson

Pas dĠa•oli pour les Paul troncs  

Le vendredi - quoi vendre sinon tout Dit ?

Le cri de jŽsus christ 

Montrez aux ennemis du Porc Saint

Montrez votre fielleuse sympathie

ÏcumŽnique nique, nique mimique de 

Dominique inquisiteur au chapelet langoureux

Vous tous contre lĠAnthropos, le Grec

Le Grec affirmant la BeautŽ, la VŽritŽ

(Aprs quoi la BontŽ est un accident)

Tristes figures du Latran

Coincer dans vos rhŽtoriques

Homo, latin de tous les dŽtergents

Plus blanc que blanc - et finalement noirci !

Sale tignasse de Loyola

Vous tes bien la perruque

Du microbe, du dieu virus

Ni Vit, ni Ruse – et Russe encore moins

Simple mercenaire errance de la raison

Erreur de dŽraison triomphante

Dieu virus, microbe

Sale Tignasse des villas

Ou aitres entoures des cimetires, ruines

Adeptes honteux du darwinisme social

(CamouflŽ en Ç morale È salutaire)

Positivistes vendeurs de solidaritŽs biaisant

Bien installŽ dans votre port salut

Sans rivages votre fromage

O est lĠhommage vos disgr‰ces

Droits grassouillets, iniques, obses.

O lĠhommage ˆ ce mot Grec, Christ

Mot plus grand que Ç Mais si È il vient, il viendra ou il est venu pour repartir et faire croupir

(ou bien est-ce Epreuve ? de la sainte Pieuvre)

O cet autre nom de Dionysos, de Shiva ?  

Mensonges et hypocrisies

Bien ficelŽs dĠamour pour une patrie

( Heimatlosen fant™mes dĠun vaisseau fant™me)

Vous tes des tristounets, des christounets

(La peur du JESUVE, volcan, vous effraie tant ?)

Vous glapissez, vous blez dans vos enclos

Crachats 

Maitres, moutons parmi les moutons

Nuages de vos proverbes

De vos livres de sagesse, truismes de truie caquetant

Tournant comme Žcureuil en cage

Christounets, tristounets

Voici lĠheure des robots, hommes ? entitŽs carbones !

Amalgames endormis, bourrŽs de riens couteuse pharmacie  

EncodŽs dĠA.D Haine, tourniquet (garrot)

Tandis que pisse le sang, les autres

Vos DATA BANK, bang, bang !

H‰tatisent les convoitises les plus folles

En lĠabsence calculŽ du SacrŽ

Votre biologie sans vie dicte une morale

Sans Žthique, inique qui tombe ˆ pique

dans le dŽsordre fusant lĠAb”me,

Et prŽfŽrant la chaosmose, les sophistes de tout Jour.  

 

Alors pour ne pas reconnaitre que nous sommes baisŽs

Nous accepterions dĠtre enculŽs

EnculŽs par la Laideur ?      

 

 

B –

Et puis É  

LĠoptimisme animalier,

nie

Le pessimisme affirme, Zen

LĠabsence de tout visage

A double face demeure

lĠAnimal en lĠhomme : un reste

Aussi prŽfŽrerai-je toujours les cristaux

Dans lesquels se souviennent les Fleurs.

 

AujourdĠhui ˆ peine un Ç ˆ Corps È

Est distinguŽ, ˆ peine le corps

De lĠŽcorchŽ, ou bien sur le billard un futur mort espre encore

Un mensonge de plus du Toubib

LĠaster dans la bouche verd‰tre

Le tiroir gris argentŽ dŽcouvre au lŽgiste

La vŽritŽ. Inexpressive. LĠunique vŽritŽ

Dans ce verre terni au pied dĠargent.

 

Sans hasard jĠouvre les PoŽsies de Gottfried Benn [3]

Livre oubliŽ sur cette Žtagre de cuisine

A c™tŽ du pot ˆ couteaux rose

Je lis, ravi

 

Ç Des cadavres.

Tu tremblotes, barbaque ? Rappliquer ainsi sur ma table ˆ dissection climatisŽe ...

parce que tĠas paumŽ ta graisse et ˆ cause de ton ‰ge biblique ?? È

 

Ç Quant on se mit ˆ recoudre

 Enfin dans une tonnelle sous le diaphragme ..

on trouva un nid de jeunes rats ... 

Bois dans ton vase jusquĠˆ plus soif !

Petit aster ! È

 

Je me rve mŽdecin fou de joie

DissŽquant ce ponte lubrique

Et cet autre vautrŽ dans sa gloire frigide

Je me rve plus franchement meurtrier

Sans tre criminel car selon la loi

quelle loi ? celle de la Mre lĠOie ?

 

(un jeu se prŽsente : case dŽpart : la Prison)

 

AujourdĠhui plus ˆ peine un ˆ corps

Car la Souffrance - le plus Haut DegrŽ de la Souffrance

Absent du reste du temps, demeure espacŽ.

DĠun degrŽ au-dessous

Du zŽro fictif

Nul nĠouvre plus les riens multipliŽs ˆ lĠOutrŽ.

Quand

Se rŽsume ce dŽ-temps crispŽ

 

(maintenu sur la case Prison)

 

PLUS DE LEIB

INTERDITE

LA SOUFFRANCE (LEID) 


IL NĠY A PLUS DE CHANT (LIED)

 

Alors qui osera ici parler dĠamour (LIEBĠ) ?  

 

LĠamour ˆ tout instant est reniŽ pour de lĠor

Une semblance dĠor

Et le sang sur un sol ŽtanchŽ

NĠa plus de Pays pour espŽrance.

 

DĠailleurs lĠamour ?

Je tĠaime quand ma bite sĠŽrige

Ou quĠau-dessus dĠun trou bŽant, en attente

Et puis quand jĠai ŽjaculŽ

Il ne reste que la haine du Ç ˆ refaire È

Refaire dĠenfer peuplŽ de si belles intensions

ï parade ... dite : publicitŽs enivrent

 

LĠamour ? Un enfant de bohme

Ou en miettes par terre ?

Ou quand parlez-moi dĠamour

(ˆ quoi a sert lĠamour É et bien regarde moi ˆ chaque fois jĠy dŽcrois comme dĠautres entendirent siffler le train, nouvelle vague jĠentends encore piafferÉ)

Dites-moi des mots tendres É

Ou ... ne dure quĠun moment

Puisque les aiguilles arrtŽes

Confortent le poison. 

 

(une horloge rouillŽe contre un mur fissurŽ au bord dĠun canal : case clepsydre)

 

Amour. Dessins improvisŽ

Cadavre exquis

Amour espŽrŽ par-delˆ ou  

Agonie toujours recommencŽe

RŽpŽtition, reprise et puis plouf dans le trou

 

Est-ce pour cela que je bois

Que je bois ce reste dĠor jaune dans ce verre maculŽ

De souvenirs, dĠoublis

 

(petits g‰teaux secs au bord dĠune tasse, une chinoiserie ŽbrŽchŽe : proustien ?)   

 

Je me rŽjouis, marchant sur la mer morte

 

FLOOD ... to forgive is to forget

Forget it, as É once we lived on

Walking on the Water.

 

Silencio (un mannequin de cire, une femme aux cheveux bleus dans une loge ˆ lĠOpŽra)

 

Et gronde le volcan

Voyez dŽjˆ dans la vapeur

Se dessiner le Visage

De Celle que nous cachions

(qui se voulait ainsi dans le Secret)

cachŽe par nos formules lourdes comme jeu

DĠenfant, roi dans une lŽgende morte

La toute puissance risible de ces formules

Affronts, affronts de nain

Gnafrons, gendarmes

Devant un gŽant

Guignol Žcarlate ŽclatŽ

Risible le physicien rouge en salves dĠŽquation jetŽe

Sanglantes contre le mur du son  

 

Quelque part dŽraillant, voici  

Le mur des lamentations des crŽtins enchainŽs

Canardant, placardant de phrases aussi creuses que mesurŽes

Tout un jargon dĠun Žtat h™pital ...

GŽmissant, un cadavre apprtŽ

rit encore - on lĠa maquillŽ.

Dehors le froissement, par le souffle Žteint, du tissu des masques

donne ˆ lĠerreur humaine la teneur nuclŽaire du rien.

Plus loin les morts vivants soumis

Regardent les yeux vitreux et secs  

Les enfants jouer au docteur

Derrire son Žcran, il diagnostique

Ce quĠil faut, ce quĠexige le bonne aloi

Applaudissements. 

 

Alors gentiment

Je propose la Solution Finale :

Prenez un sac de plastique - recyclable –

(il nĠest pas transparent puisquĠil nĠy a plus personne ˆ dŽnoncer. On a respectŽ la consigne, pour la viande, la poubelle, oui la poubelle aux ordures mŽnagres marron jaunasse et sale et que plonge le goŽland dĠun cri hurlant)   

Prenez ce sac, noir - et blanc - assurez vous de la paritŽ

Mettez-le sur votre tte (et ˆ ceux de vos compagnons soumis ˆ cette charria nouvelle).

Serrez autour du cou. Vous pouvez mettre un peu dĠHŽlium pour rire un bon coup une dernire fois. Avant vous aurez bu un bon vin bio de vignes proche dĠune centrale nuclŽaire dŽsaffectŽe. Du meilleur cru ! NavrŽ É 

 

(ˆ ce moment un balayeur jette un enfant rat agonisant dans lĠŽgout bŽant. CĠest un matin pluvieux quelque part, ici ou lˆ É)

 

Un dŽvisagŽ blme mĠarrte

Et pincŽ de rides jaun‰tres de malade apprivoisŽ sĠŽcrie

- Sale nazi ! il suffit de ne rien toucher ni avec les mains, ni avec les pieds pendant 20 minutes.

(minutes passŽes ˆ lĠeau de javel).  

 

Je le regarde, souris dans lĠherbe synthŽtique et lui dit

Le montrant ˆ ses messieurs experts :

Ç CĠest bien a : LŽviter ou se pendre ? È

LĠimpossible si franais ou le trop facile suicide des fatidiques de la Peste (de Camus)

Ainsi quand lĠun se lave les mains

LĠautre ayant jetŽ les pices

Les pices dĠargent achtent le champ des hypocrites fructifiant.

(voici le quart dĠheure pour sortir bŽbŽ : 2m carrŽ de trottoir. Il fait beau quelque part en France)  

 

Nul accord

La souffrance interdite

Plus de chant ?

 

Une voix Žteinte dans le jour ajournŽ

Exige de se taire

La vŽritŽ, la frigide vŽritŽ a parlŽ

TŽlŽvisŽe, doctorale mordante terreur

Doctrine inventŽe sur un tas – la tare du pŽtrole ŽcoulŽ

(tout ˆ c™tŽ dŽcouvrez le compost É)

Depuis plus de deux sicles

La voilˆ la dŽmone parŽe de flammes tricolores

La bouche fermŽe dĠun triangle de tissu bleu ŽtoilŽ

Un drapeau de toile juteuse dĠun pays Žtranger

Fond de rue Žcran.

Fire salope dŽgrisŽe ˆ coup de morpions

Corps ˆ Nique ... nous voilˆ !

 

Une voix Žteinte hurle en pixels

Etreintes  

DĠinsanitŽs subliminales ?

Non, toutes crues comme on boit le coca-cola

Bio ... du Dernier Rivage.

 

Entendez vous le silence bruyant de boyaux

Et le frottement des masques ˆ gaz dans vos tranchŽes

Et le cri - ˆ lĠunisson - des gars de la Dernire

Les entendez-vous qui nous maudissent

Au plus profond de la flamme Žteinte

Du soldat dit lĠinconnu ?

 

(et quand lĠautre godiche – en 1970  - ramne la femme, je crie Ç Au Fou ! Au fou !)

 

Ja. Ja : Ç Da lobte ich die Toten, die schon gestorben waren,
mehr als die Lebendigen, die noch das Leben hatten 
È [4]

 

 

 

2 – Interlude sur un air populaire.

Et sĠil pleut sur Nantes

Je ne vous donnerais pas mon cÏur chagrin

Mais de mes mains sales tordues et fripŽes

JĠemboutirais les souvenirs de vos involutions

Permanentes. Les voilˆ qui accourent

Ë la queue-leu-leu au take out

De la mal bouffe tout est possible

Tant bien franais, que cruche ˆ lĠeau

Se casse. Pierrette sous le poteau laid

Et bŽbŽ joufflu dans le panier

Au bras du loup grand-mre sĠen est allŽe

PŽcher la crevette

Pays dŽpaysŽ dĠhier et dĠaujourdĠhui      

Tranches de dŽlation incluses

Va, va, va la catin au turbin syndiquŽe   

Et quant ˆ choisir

Et mourir pour mourir

Y a rien ˆ choisir

Nous sommes condamnŽs

CondamnŽs ˆ se farcir jour aprs jour

Un peu chaque jour du pain de mort (pour hostie)

Le futur, celui qui ne sĠinvente gure, surimposition

Imagerie superposŽe sur page blanche

Et, hop, sĠefface ds quĠon sĠen sert, la planche

A voile du futur, mais É dit donc Ç il nĠy en a pas È

Et lĠhistorien officiel, lĠarrogant, rŽarrangeant sĠempare

Chaque jour les journaux la gazette

DŽbite ses tranches dĠamertumes

Guirlandes et drapeaux

Tambourinages de trompettes trompeuses

Cymbales lascives, tamtam assourdissant 

HŽro•sme soudard de la brousse

Soudures de l‰chetŽ en bourse

Camouflages de bŽances par mots savants

DŽracinŽe lĠŽtymologie suinte lĠignorance crasse

Ne retient grains de sable que pour mieux

Engendrer le DŽsert.  

 

Et pourtant

A bout portant

Souffle manquant

MalgrŽ tout un mauvais film dĠhorreur

Gisant 

PlanŽtaire plait aux foules en continue

La populace accroupis  - tronches hirsutes

Vtements ŽlimŽs dŽgaines couteuses

Vont aux urnes - funŽraires – redites  

de ces Žlus croupiers

la populace lasse et fiers imbŽciles Žlisent toujours ce quĠelle mŽrite la garce

la Gueuse.

Raison impure triomphe de la raison

En son temple, h™tel de passe, souterrains de Babel.

 

CEPENDANT

Entre lĠen deˆ et lĠau-delˆ des ˆ vau-lĠeau

Vert de GRIS et Mont de PiŽtŽ

Champs MagnŽtique

Par monts et par vaux

IL Y A : IL Y A

Un A-mour Fou.

 

(Et le lecteur donne sa langue au chat noir, cabaretier. Quand un Cavalier Bleu dĠun coup de pinceau le sceau invisible)

 

 

C – EpatŽs

Les confis É

ŽpatŽs constatent, sans rendre leurs comptes, que  

a meurt en EPHAD pour toujours, selon la bulle,

Le concile de haine en robes blanches de loups en cage

En costard noir de brebis galeuses (comme il se doit)

Brave projet dĠIngouvernance magnifique publique finance

Another black hole in a killing zone.

 

Les Žpaves ?

Mais voici ceux qui ont des oreilles pour ne pas entendre

des yeux pour ne pas voir

des mains pour imposer des distances É virtuelles

un nez et une bouche pour restreindre la Spiration.  

Ceux de la chanson biblique rengaine de trop

Ou pour Epreuve .. oui ï Yes,  Open a Star Gate in the Game

Or worst than being a loser, for them will happen. O God

GodemichŽ
‚a meure comme les feuilles mortes ˆ la pelle en automne

se ramassent

quĠimporte É et au Vent, oui de Tara ensorcelŽ  

au cÏur des saisons arboricoles

LĠarbre demeure hors du temps de lĠhorloge

 

ƒpatŽs les confis oublient, car  

Les confis ne veulent pas mourir

Mme et surtout ˆ la Juste Heure

Cette Heure ˆ chacun donnŽe

Pour ... peut-tre accŽdŽ ˆ cette Etoile  

Mais excŽdant encore

les nÏuds du quadrillage

Fixent lĠinsensibilitŽ du Calcul.

 

(Odeur de camembert

Bouche puante

Pour lĠhonneur perdue de la France)

RŽgime Žtatique

Sans laitage et bien laid

Sans p‰turages !

DĠautres vous referons le monologue

Du cru en crue dĠanimalitŽ sauvage

Nomades de bistrot ˆ soda

Milk bar de catins blmes pour

Moutons dans la prairie sans petite maison

Ha oui, oui, que  

Mangent les loups - charmŽs.

Et le Lycien Apollon invite Dionysos

Au Banquet de Platon

Selon les 5 saisons de la M‰le Heure.   

 

RŽgimes, risibles efficacitŽ dĠignares

Savants selon lĠerreur nommŽ vŽritŽ ŽdictŽe

Dans le temple de la gloire volteface voltairien  

Ne sont que rage de science

Par nŽcessitŽ et fictive sans conscience

Que Pascal se soit ŽtranglŽ entre deux infinis

Voilˆ le nÏud Gordien ˆ trancher !  

Qui dŽsormais dŽfigure la France

De tout c™tŽ de son histoire ... planŽtaire !

NÏud gordien Ç gory È

Que (le) Nul ne peut trancher.

 

Et (me) revient, comme un besoin de vomir

 

Ç Little old lady,

In a big red room

Little old lady (bis)

Bourdonne Marion Davies

Pendant que Hearst, son ami depuis trente ans,

Dans son lourd cercueil de cuivre... È [5]  

 

Le nom de Ç Hearst È quĠimporte si cĠest pas lui

Evoque la Presse et tous les dŽcrŽpis

De pis en pis les journaleux

Qui refond le confis

DĠoie blanche et dĠidiots inutiles

Aux succs assurŽs

dĠune soumission consentie

Comme on trimbale son sac Monoprix  

 

 

3 - Suite ˆ Ç Sans autre titre È

Et vĠlˆ tĠy pas – passe moi lĠŽponge - que a redouble

Inepties et contradictions en double

Double aliŽnation de torsion borromŽenne

En nÏuds de ficelles tricolores voire en Reine Beau

QuĠil pleuve ou quĠil fasse beau

On opine chapeau impermŽable ˆ toute raison

Si raison veut dire ... quelque Chose ?

LĠentendement sĠy entend ... Ç ˆ quoi ? È : il se terre

Pour se taire

On opine et opinant du chapeau on accuse

Ç Cher ami - doux ennemi - cĠest votre opinion È

Puis on se tait, on se fait un piquenique citoyen

 

(Se gardant bien dĠune AmitiŽ plus certaine on sĠen remet ˆ la citation Ç aux armes nos citoyens È et avec niaise complaisances et dŽlectations on rve - on cauchemarde -  ttes roulant sanglantes vers ces piques encocardŽs... juillet revient gueuse en chaleurs ...)

 

CĠest votre opinion !

Que a soit au cafŽ ou ˆ la facultŽ, une cafeteria

On se ressort a ˆ tout vent comme on sme son Larousse

(Son Wikipedia, ses Data)

Ç CĠest votre opinion È

A tout crin, ˆ tout va

Il nĠy a plus de vŽritŽ

Il nĠy a pas de vŽritŽs qui ne soient le lendemain contestŽes

Ils nĠont pas vŽrifiŽ ... ils ont ... mais, il y a aussi que.

Que Ç couic È et lĠentrave comme un ange niais de son nuage sĠŽcrie

CĠest votre opinion - ce nĠest pas vos oignons

Allez buvons

 

Mais voilˆ que a se complique

‚a se complique au point o

Vous avez lĠexpŽrience de ce dont vous parlez 

Mais cela vient-il du Grand Laboratoire

DĠun Think Tank faisant autoritŽ ce jour ?

(Think Tank, caisson dĠisolation sensorielle (dernier cri) parfaitement Žtanche, rŽfractaire ˆ tout penser qui ne soit pansement opiacŽ ou coca innŽ)  

Vous osez ne pas vous recommander de ce caisson !

Alors aussit™t opinant on vous dit  

Ç Mon cher ami, cĠest bien plus compliquŽ que cela È

Et puis enfin, il y a des experts

Vous tes expert mais vous nĠtes pas ˆ la tŽlŽ

Sur Internet vous tes invisible - obscur

 

(Je penche, en ce qui me concerne, tre un Dioscures HŽraclitŽen) 

 

Et a se raffine et a se rŽtrŽcit ainsi aujourdĠhui

Toujours plus

 

Les confis dŽconfits en pleine confiture contradictions inaperues de jugeotes qui ajoutent ces Ç cĠest bien plus compliquŽ que a È version vermoulue de Ç ˆ chacun sa vŽritŽ È - au sens dĠopinion, point de vue. On ajoute un Ç voyez-vous, chacun rŽagit ˆ cet Žvnement diffŽremment È et hop quĠon oublie le RŽel qui lui nĠappartient ˆ personne sinon ˆ lui-mme tout ˆ fait dŽnotant, terrible, merveilleux comme RŽel parfaitement imprŽvisible et pourtant tout aussi parfaitement, comme lĠŽclaircie fulgurante Nuit, Ab”me. Lˆ o le But est lĠOrigine : lĠAlpha non point un omŽga dĠhappy end dĠŽlus ŽcornŽs.  

 

Lˆ se tient le RŽel 

 

Le RŽel É contre quoi aucune assurance peut nous garantir...

 

Et voilˆ la prŽsomption des trs minables hŽros de ce temps dĠindigence magique : une entreprise de cryogŽnisation (des cerveaux en capsules) sur la faille de San Andrea ou sur un volcan. Bill Portail et sa ferme ˆ spermes et autres grainetaille dans les glaces sur plates tectoniques en dŽrive.

 

ï btise triomphante rŽvŽlant lĠinintelligence de artificiel

Feux dĠartifices en eaux dĠartefacts

 

Lors dans un grand Žclat de rire

Eclat de rire qui se nomme (*)

...

qui sĠy comprend plut™t que de vouloir comprendre

Suspendra la geste de maitrise et dĠinertie 

PrŽmices du Saut par-delˆ la Ligne ?  

 

 

 

 
 

D –

Et lĠocŽan

Et lĠocŽan perdu

Derrire les murs de bŽton peints

De vagues tissŽs de cheveux de plastiques

DĠorage peint de ficelles de chanvre de  

Laines pl‰treuses

Blanc moutons de nuages peints

Contre le ciel dessŽchŽs

Les visages des femmes et des hommes masquŽs

DŽcouvrent le mensonge Žternel

Et prŽvu - cousu de fils lents et blancs

De neige sale. 

Tissu crissant comme des feuilles de papier

BržlŽes

Laissant encore percevoir

Les phrases interdites

 

Et lĠos dĠun mort

Frappe le tambour du chaman fant™me

 

Et un vaisseau du tableau

SĠŽchoue sur le sol de carrelage mauve

La fuite dĠun conduit dĠeau morte

Ouvre une rigole de sang.

Une gamine fardŽe

En robe de dentelle arsenic

Tient le couteau du pre assassinŽ

La mre en pleurs enlace son amante dĠun jour

Un mari regrette une maitresse

Perdue sur une autoroute

Un jour dĠorage.

Deux jumeaux se penchent au-dessus dĠun jeune cadavre

Puis vont jouer sur la pelouse

Avec un ballon ensanglantŽ

La lune invite pierrot ˆ jouer

Du trombone sous la fentre dĠune maison en ruine

La fiancŽe morte

SĠenvole : mille oiseaux de papier !  

Histoire commune.

 

Et lĠos dĠun mort

Frappe le tambour du chaman fant™me

 

Un baigneur de cellulo•d

La tte tranchŽe

Devant la tŽlŽvision grŽsillant

Est regardŽ par un lapin en costume de soirŽe.

Bonsoir, comment allez-vous ?

 

(rires et applaudissements enregistrŽs – une femme dans un vieux fauteuil de moleskine pleure en fond vert en attente dĠeffets spŽciaux)

 

Depuis 10 jours la sainte famille

NĠest pas sortie.

Le rŽfrigŽrateur est vide

Il va falloir ouvrir les fentres

Des passants rares fument une dernire cigarette

Du moins on en est persuadŽ

On lĠa dit ˆ la radio

Tout partira de lˆ

On lĠa dit. On le sait. De lˆ

O il nĠy a plus de voix

Le silence mme est dŽsormais

Un effrayant bruit de fond

Comme ˆ cette radio qui se rallume

Dans la maison abandonnŽ depuis

Depuis que Hitler est mort dans son bunker

Avec Eva Braun belle blonde fanŽe

Depuis ... oui.

Les dŽlateurs hantent toujours les rues

De cette France de tous les matins du monde

Du monde sans magiciens.

Mais plein de calculs et de raison dŽraisonnables    

 

Depuis ... toujours

Les rŽsistants sur lĠavenue dĠOrlŽans

Sont des ombres claires pleine morts patriotiques

Ha dit le moi

Dit le moi, je nĠy crois plus

 

After all .We can kill a world with words

 

Et lĠos dĠun mort

Frappe le tambour du chaman fant™me

 

Il pleut sur la ville

OndŽe de nuages toxiques

Tchernobyl Armoise est oubliŽ

Et Fukushima est le nom dĠune ville japonaise

Ville comme les autres au bal masquŽ dĠimmonde  

Il nĠy a pas de pollen pour les abeilles

Les arbres ont ŽtŽ arrachŽs

Les fleurs ont sŽchŽ ŽpuisŽes de chaleur

Sous les vitres plastique des serres

Les moustiques É  

 

Ç Dans la serre se dissipent des teintes brunes et bleues. CĠest le dŽclin vers lequel nous allons.

Lˆ o gisaient les morts dĠhier, des anges aux blanches ailes brisŽes sĠaffligent È [6]

 

Arbres arrachŽs, fleurs dessŽchŽes

Par raison dĠŽtat. Urgence. Sirne

Des enfants extraterrestres

Les yeux hagards hypnotisent

Leurs parents adoptifs devant des poubelles jaunes et vertes

Puis les jettent du haut de faux rochers

Dans une mer de cendres.

Un soleil pale blmit au-dessus dĠun Žtang

Odeurs fŽtides

Les rats investissent comme ˆ lĠhabitude

Les rues de la ville dŽsertŽe des humains

Humains blottis dans leurs hangars ou marchant

En quadrilles Žvitant courbes ou zigzags jugŽes

Impertinentes. Dangereuses ?  

Des drones invisibles sillonnent le ciel dĠacier ... tandis que  

De loin en loin tournant Žcureuils en cage

Toujours sŽparŽs par un mtre sŽvre

DĠautres humains sĠoublient

Comme des Žpaves de cauchemars.

Souvenirs dĠune promenade.

 

Et lĠos dĠun mort

Frappe le tambour du chaman fant™me

 

 

E –

Plis selon plis

Aux surplis du silence fabriquŽ

Aux filigranes des choses ŽtouffŽes

SĠŽtend le cri interdit

Tel un divertissement somptueux

La sirne rouillŽe au-dessus dĠimmeubles

EffondrŽs tŽmoigne

Nihil Obstat. 

Le monde est comblŽ

De morts statistiques

De morts probabilitŽs,

Immonde publiŽ,

Nihil Obstat

 

Cependant dans un chant de la MŽmoire

Les morts blancs squelettes

Venus de dates oubliŽes

Bruits de tibias bruits de sabres

Les ensablŽs, les engloutis

Dans un chant de cette mŽmoire

Se lvent. Ils nous maudissent 

Chant invisible quand 

Audible est la vue dĠun dŽsert

Le dŽsert du faux silence renaissant.  

 

Ce chant ? Quel chant ? Seul lĠentend MnŽmosyne

La mre des muses bafouŽes.

Les vieux infŽconds ont chassŽ les Anciens

Une jeunesse surfaite, statistique 

Eteint lĠAvenir

Devant lĠŽcran gŽant du mensonge dĠEtat

Plaquant lĠoreillette

Habitude acquise dans un roman dĠOrwell (en continu)

Le divertissement maitre Rgne

On se rŽgale

On acclame le nŽant

Aussi ne se plaint-on

Que pour y tre plus soumis encore

Ainsi sous la Tour FoudroyŽe

La fosse de Babel

Tout en sĠeffrayant de lĠinvisible nommŽ

Un Maitre Chien, oui

Un ver est couronnŽ

Ainsi lĠinvisible prenant forme É

On calcule sur de beaux restes

Restes de projets pleins dĠinimitiŽs

Pleins de ressources du calcul

Infiniment.  

 

 

 

 

 

F – Omnia tempus habent [7] .

Le hasard toujours aboli

Voilˆ en antistrophe lĠimplacable tonalitŽ de

Ces temps de dŽtresses oubliŽes

Dans le temps sphŽrique

Jamais clos

Le souvenir dĠAVENIRS dŽposŽs

Ici, aujourdĠhui : les partitions de Bern Alois Zimmermann.

Voici le requiem dĠun jeune pote

Jamais nŽ mais encore appelŽ

A la vocation du Silence

Silence dŽdiŽ aux Nornes sous le Grand Frne, qui

Sans rompre la Corde

Interrogent la brisure du temps.

Est-ce ... ?

Pour que le chant du pote

Le Nostalgique, lĠamant de la Nuit

Soit entendu ?

 

ÇUne fois, une seule,

JĠaurai vŽcu pareil aux dieux. Et cĠest assez. È

 

Mais ce pote, au pardon implorŽ

Dans le repli dĠune colre ŽlevŽe

Comme foudre, le voici, rŽminiscence

Friedrich ou Scardanelli ou

Dionysos crucifiŽ

AujourdĠhui lĠinvisible codŽ

Limite chaque pas perdu

A des ŽlŽments de langage

Sophisteries de soldats dĠopŽrette

EfficacitŽ de la fange sublime

De villes de nŽons stupŽfiants

StupŽfiants lasers et pixels 

Triomphe ignorant de lĠhubris

 

Voici les hommes du jour

Sous le joug

Du dieu plein de ressentiment

Hommes – le sont-ils - exigeant dĠeux-mmes leur soumission

Leurs pertes en rhizomes ŽclatŽs.

Alors É Les Rampant [8]

RŽclament toujours la mort de dieu

Et les gloires criminelles

DĠun long sicle dĠutopies sanglantes.

 

 

G – RŽminiscences

Oui, de ce monde - Žcran - ne rien attendre

Attenter, en mesures, fidles

DĠun Ange falot et

Peu glorieux, voire sans mŽrites

Oui, de ce monde ne rien attendre

Mais

Des signes

Ne rien attenter qui ne soit

Figure dĠun Ange

Qui de la Nuit

ExonŽrŽ

Accorde le sŽjour propre

Ë chacun mais bel et bien

De Quelque Chose

Qui depuis lĠOrigine

Nous attend.

Oui de ce monde ne rien attendre

Que des signes

DĠun chant.

 

Oui, de ce monde tout conspire pour oublier lĠoubli

Diffusant lĠennui divertissant de jeux

Aplanissant les monts jusquĠau val morne

Des dŽserts bržlŽs dĠun soleil qui

Dans un ciel dĠacier

NĠest plus le Soleil Dieu.

 

—————

Alors on squatte le nŽant

Pour Žviter lĠAb”me

Un Cri et un Sourire

Le DŽsastre É  lĠoubli majeur

Des Etoiles

De notre ciel Intime

Oubli majeur encouragŽ

Par les nomades mutants

 

———————

Allez laissez votre ‰me

Ë la porte

Et entrez masquŽs

Un tel slogan

Mne hors de nous

Lˆ o nul nĠentend plus

Les signes

De lĠappel dĠune PrŽsence.

 

Alors pressŽs

En nous sĠengage - quand faire ce peu -

La douleur anesthŽsiŽe

LĠŽloge de la fuite

Prescrite par ordonnances.

 

—————————-

Ne rien attendre de ce monde

Mais la Nuit conseillres

Invite ˆ

LĠunitŽ nue

Du Lˆ qui rŽsonne

Ë lĠoreille dĠun Dieu

Venant dans nos silences

Nos douleurs sereines    

 

————————-

Qui parle ce matin dĠorage

De lune ŽclipsŽe ? de Rage

Qui parle

Derrire les nuages accumulŽs

Les beaux mensonges calculŽs ?

Alors derrire les nuits blanches

CalcinŽes le calcul parachvera-t-il

Le gožt amre du dŽsert

De briques de bŽton et de fer

Et ce au nom dĠun dieu ?

Frigide prime moteur  

Fiction numŽrique

Mathmes qui nĠenseignent plus rien

Rien ˆ lĠexpŽrience intimŽe

 

Oui, il nĠy a que semblants, que simulacres

Derrire lesquels dĠautres simulacres

Achvent le monumental expire

De lĠoccident dŽsorientŽ.

LĠattachement ˆ de tels simulacres

De telles ombres et rves en cauchemardŽs  

Ne rend plus compte de lĠ‰cretŽ

LĠ‰cretŽ du monde o se brise

La terre en maux et contre maux

Toujours le calcul

JusquĠaux dŽmonstrations

De lĠexistence de Dieu

Dieu qui en ligne droite met 

Chape de plomb

pesanteur  sur la face du soleil invaincu

Dieu qui insistant rŽsoudrait le Mystre

Fini par appliquer son nihil

Sans limite, nom dĠun refus

Refus spectral

De lĠEpreuve qui nous exalte

En prŽsentant la Mort

La sphinge dĠor endormie

Le Portail entrouvert

Et la Colombe pŽtrifiŽ sur le seuil

Sourit dans lĠair pesant dĠun premier soir

DĠoutre tombe.

 

 
 

H. MAIS A CET HEURT É

 

Oui, ˆ cet HEURT, ˆ cette Frappe du glaive de feu (XX, XVI) le Cristal libŽrŽ de sa gangue, soleil de Nuit au cÏur de la Montagne enfin exposŽs ˆ la douleur, les dŽs-errants dans lĠA-temps reconnaissent, en lĠHiver ce Minuit (XV), lĠHEURE.

 

Oui, lĠHeure est venue o tel un coquelicot au printemps, en ŽtŽ, o tel lĠaster en automne, dans les friches renouvelŽes poussent joyeusement ...

 

Oui, lĠHeure, enfin, est venue o telles ces fleurs ingrates, toutes les herbes mŽchantes, le fol avoine des terrains vagues retrouvŽs, les Žtranges vŽgŽtations de nos faades fissurŽes, telles ces plantes qui nĠont pas attendu la btise savante des architectes pour faire le mur, ces plantes poussent joyeusement ...

 

Oui, lĠHeure, enfin est venue o telles toutes les fleurs qui ne sont pas en serres, coupŽes pour faire des bouquets loin, loin de toute BeautŽ (IKI), bouquets Nature Morte pour artistes sĠŽvertuant ˆ copier, imiter la Ç nature È. Tel lĠavion incapable de voler tombe horizontalement dans un ciel mort, ciel parabolique o la star de cinŽma interdit lĠaccs ˆ lĠEtoile (XVII).

 

Oui, enfin lĠHeure est venue de nous confier comme fleurs dans le cristal, nous confier ˆ PHUSIS  qui Ç aujourdĠhui dans un fracas dĠarmes sĠest ŽveillŽe... È

 

Cette Heure ? La Septime ? Je le crois bien puisque, dŽsormais, il le faut, le but est la source qui inspire et que Neuf chiffre ce temps dĠhistoire achevŽ. Neuf effacera le calcul.

 

Oui, voici lĠHeure du SacrŽ  Ç ... das Heilige sei mein Wort È, lĠHeure de se confier en É [9]

 

Suite

 

 

İ A.R.G Alain R. GIRY Printemps – EtŽ (saisons abolies) de cette annŽe 2020  

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[1] Ç je regardais alentour et vis partout Injustice perpŽtrŽe sous le soleil È Titre de la dernire Ïuvre de Bernd Alois Zimmermann. Titre tirŽ de lĠEcclŽsiastique.  

[2] Yod HŽ Waw HŽ = 26 = un nom du Dieu biblique.

[3] Gottfried Benn, Ïuvres p. 38, 37 p. 61

[4] Ç Je glorifiais les Morts, les DŽcŽdŽs plut™t que les vivants sĠagrippant ˆ la vie È

[5] Gottfried Benn p.371

[6] Georg Trakl, Îuvres p.222

[7] Un temps pour chaque chose. Titre dĠune Cantate pour soprano et 17 instruments de Bern Alois Zimmermann. Titre tirŽ de lĠEcclŽsiastique

[8] Les Rampants, groupe dĠanonymes masquŽs dans mon thŽ‰tres incomplets : une pice expŽrimentale (1969 – 70)

[9] Ç Phusis È que nos bons mŽdecins ignorent savamment sous le nom de nature (biologie, physique) ce depuis la chasse aux sorcires, Sorcires qui seules, en ce pauvre occident dŽnaturŽ par le romano-christianisme, Žtaient DŽtentrices dĠune vraie Connaissance. Heureusement elles le sont encore parmi les rares, les peu nombreux, lˆ o demeure un Village, une Clairire Ç where, to each Anthropos, is given, by his Da•mon, Abode È HŽraclite NĦ126.